(Et
sa variante : « Tu peux pas te contenter de deux, de
trois, de quatre, de dix… ? »)
Bof,
ça doit sûrement être encore une lubie ou je sais pas trop quoi…
Ah non, ça a un nom ! Arf, c’est quoi déjà ? Ah oui,
ça y est, je me souviens ! Cela s’appelle : le
désir d’enfant.
Pour
ceux qui ne savent pas ce que c’est, je fais un petit topo
explicatif :
Le
« désir d’enfant » est un
merveilleux sentiment viscéral et inexplicable. Il
survient généralement à un moment inattendu dans une vie, un
moment propice ou non, et s’installe dans le cœur d’une femme ou
d’un homme (parfois, les deux ! Et oui, truc de fou, ça
s’installe aussi chez des couples ! Bah ça alors !).
Il
est très fort quand il arrive pour la première fois, de plus en
plus fort même… Et lorsqu’il est ancré depuis un peu trop
longtemps, il peut faire naître d’autres sentiments beaucoup moins
sympatoches comme l’envie, l’impatience, la tristesse, la
dépression (bon, j’arrête, la liste est un peu trop longue).
Je
disais donc qu’il est très fort quand il arrive pour la première
fois. Cependant, le truc super vicieux, c’est qu’il revient
parfois à la charge… C’est genre, le sentiment qui ne sait pas
savourer ce qu’il a, quoi, et qui en veut toujours plus !
Nan, mais j’vous jure ! Faut se le fader des fois ! Ce
qui est chiant, c’est que je le répète : c’est viscéral
et inexplicable ! Pas moyen de le raisonner !
Perso,
j’ai essayé. Je lui avais pourtant bien dit :
—
Écoute-moi
bien « désir d’enfant n°2 », si t’étais en Chine,
est-ce que tu viendrais m’embrouiller la tête et le cœur comme
ça ? Non ! Alors t’as qu’à faire comme si t’étais
là-bas, OK ?
Mais
macache, oui ! Le « désir d’enfant n°2 »
était rebelle, têtu, et pas fou ! Il savait très bien qu’on
n’était pas en Chine, alors on n’allait pas la lui faire, à
lui…
J’ai
donc capitulé, et je l’ai laissé s’installer et me ronger l’os
jusqu’à la moelle ! La seule solution pour m’en débarrasser
était de retourner en PMA pour faire un bébé 2, et puis c’est
tout !
Et
ça, c’est valable aussi pour les bébés 3, 4, 10… (pire que la
gangrène !)
Non,
mais c’est vrai qu’on devrait se contenter de ce qu’on a !
D’ailleurs, on ne devrait jamais rien tenter dans notre vie et
savoir se satisfaire que de ce qu’on a, même quand on n’a rien !
J'adore, ça explique vraiment ce qu'on peut ressentir. Quand je pense que nous, on va être obliger de s'en contenter d'un parce que obliger de passer par don d'ovules et c'est pas simple tout ça !!!!! Ça me donne la larme a l’œil parce que notre désir d'un 2eme enfant est là, autant à ma femme qu'a moi. Et ne pas y arriver pire être obliger de s'en contenter d'un !! Je tombe gentiment et surement en dépression et Céline souffre énormément de ça aussi !!!!
RépondreSupprimerEt après nous avoir rabâché "pourquoi tant d'entettement", voilà qu'on nous culpabilise de bientôt tout arrêter (car au bout du bout du bout "pour nous") avec des "vous allez quand même pas arrêtez là". Qu'ils s'occupe de leur c** d'abord car la souffrance physique et psychologique, ils ne la connaissent pas alors ne peuvent juger nos choix, qu'ils aillent dans un sens ou dans l'autre...
RépondreSupprimeret apres aussi avec la reflexion : "ba t'en a eu un alors y a pas de raison, ça va venir tout seul !
RépondreSupprimeroui biensur 13 mois d'attente 6 mois de traitement acharner pour quoi ... rien !
merci bcp pour cette article !!!! bravo